Ford KUGA prêt à bondir
Ford débarque un peu tard sur le marché des SUV compacts, avec cependant un Kuga au style fort.
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Le Ford Kuga recourt à son tour au kinetic design cher à Ford, et affiche un style très dynamique. Les deux bossages sur le capot n’indiquent nullement la présence d’un quelconque V6. Comme le Renault Koleos, qu’il précède de quelques semaines, le Ford Kuga arrive un peu après la bataille dans la catégorie des SUV (sport utility vehicle) compacts, à la hiérarchie déjà bien établie, actuellement dominée par le Volks-wagen Tiguan après l’avoir été quasi “historiquement” par le Toyota Rav-4.
Refaire le coup du C-Max ?
Sauf que Ford a déjà connu cette situation avec le C-Max, dont beaucoup avaient prédit que “cela de marchera jamais” - tiens, comme chez Renault ! - et qui a pourtant taillé des croupières aux Touran et Zafira, avant le restylage du premier et le remplacement du second.
Du coup, pourquoi ne pas refaire le même coup avec le Kuga ? D’autant que comme le C-Max, il n’a pas tout à fait la gueule de l’emploi. Comprenez que comme le C-Max ressemblait plus à un gros break qu’à un monospace, le Kuga n’a pas lui non plus vraiment l’air d’un SUV.
Plus sportif de lignes
Rompu à son tour au “kinetic design”, le Kuga, présenté par Ford comme un crossover - comme le Koleos une fois de plus - plutôt que comme un SUV, affiche en effet des lignes tendues, peu conformes au style actuel des SUV compacts.
Comparé au leader de la catégorie, le Tiguan, par exemple, le Kuga apparaît immédiatement plus sportif, avec une ligne de toit plus basse retombant vers l’arrière, tandis que la vitre de custode, elle, remonte, comme sur le S-Max.
Les flancs du Kuga sont également plus sculptés, et amorcent un bourrelet de carrosserie que l’on retrouve sur la face arrière au niveau des feux. Quant à la face avant, très inspirée par la récente Mondeo et la Focus restylée, elle présente encore plus de caractère grâce aux petites ouïes d’aération ménagées sous les optiques de phares.
Le diesel pour commencer
Ford va manifestement faire des économies de papier pour le catalogue du Kuga, puisque le chapitre motorisations ne comporte qu’une seule page. Le Kuga n’accueille en effet qu’un seul moteur pour le moment, le 2.0 TDCI de 136 ch, issu de la collaboration avec PSA, équipé d’un filtre à particules. Pourquoi en effet proposer d’autres blocs à une clientèle potentielle qui ne voit que par le diesel ! Ford prévoit toutefois de doter ultérieurement le Kuga du cinq-cylindres 2.5 turbo essence 200 ch déjà présent sur le S-Max.
Le bloc TDCI est associé à une boîte de vitesses manuelle à six rapports, en traction com-me en transmission intégrale. Eh oui, en traction, comme bon nombre de ses concurrents désormais, et comme son futur rival le Koleos, puisque les constructeurs ont bien saisi l’intérêt premier des SUV pour le conducteur lambda : leur position de conduite haute, et non leur aptitude au tout-terrain.
4x4 intelligent
Pour sa transmission intégrale, le crossover Ford s’en remet à un système dit “intelligent”, comme la plupart de ses concurrents. Il s’agit d’un système géré électroniquement, qui répartit le couple moteur selon un rapport de 50/50 entre l’avant et l’arrière en conditions normales, et modifie cette répartition lorsque les conditions d’adhérence changent, aussi bien à l’accélération qu’au freinage, tout simplement, de manière optimale.
En plus de cette transmission intégrale, le Kuga dispose également d’un contrôle dynamique de trajectoire ESP avec système de contrôle de roulis. Cet ESP intègre un antipatinage et une assistance de la stabilité de la remorque, lorsqu’un attelage équipe le véhicule.
Ces dispositifs équipent également la version 4x2.
Parmi les équipements de confort du Kuga, on trouve un système de démarrage sans clé dès la version de base, qui ne possède en revanche qu’une climatisation manuelle. Et entre autres équipements novateurs, le Kuga peut disposer d’une caméra de recul, et embarque une prise électrique 230V.
Commercialisé à partir du 21 mai, à partir de 27 350 euros, + 200 euros de malus
zorro le justicier
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